Positionnements relatives au don d’organes dans le projet de loi sur la fin de vie
Chers collègues,
Comme vous le savez peut être, des discussions concernant l’apparition de nouveaux droits dans le cadre de la fin de vie vont être prochainement discutés au parlement.
A ce titre, la SFT a eu des contacts avec le conseiller de la ministre Firmin Le Bodo dans la mesure ou le gouvernement souhaitait acter la création dans le DMP d’une possibilité d’exprimer sa volonté de donner ses organes après sa mort.
En raison de la modification profonde que cette évolution apporterait à l’abord des proches et en raison du caractère inflammable du débat avec des risques d’amalgame préjudiciables pour le prélèvement et la greffe dans le cadre du débat sur la fin de vie, notre société a rédigé une position détaillée et argumentée envoyée au ministère qui, pour résumer, oppose un non prudentiel à cette proposition, et demande à participer à un groupe de travail piloté par le ministère en collaboration avec d’autres sociétés savantes dont celles de soins critiques.
Actuellement, il est à noter que grâce à nos remarques, cette ouverture vers le consentement explicite est retiré de la proposition de loi émanant du gouvernement mais pourrait ressortir dans le cadre d’amendements. Ce texte constituerait notre réponse le cas échéant.
Bonne lecture
Le comité communication
